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Parlons politique

L'objet de cette page est -en me confrontant à des sujets sensibles- de démontrer que l'on peut penser les choses autrement. Autrement, c'est proposer une autre voie qui ne soit pas un peu plus à droite ou un peu plus au centre ou un peu plus à gauche, mais autrement, de façon singulière. Attention, cette page ne vise pas à proposer nos idées pour demain, mais juste à prouver, à nous prouver que nous pouvons inventer la France nouvelle.

paysage urbain

PENSONS AUTREMENT...

Osons aborder quelques sujets clivants : 

  • Oui, la France est une terre d'accueil des migrants, c'est notre identité, notre histoire, notre fierté. Non la France ne saurait être une terre d'immigration massive. Il y a une voie entre migrants et immigrés. A nous de la trouver. Distinguer les deux mots, les deux situations, c'est un pas en avant.

  • Oui, la liberté nous la chérissons. Non, nous ne pouvons plus conjuguer un conservatisme de la liberté individuelle pour réclamer la liberté d'entreprendre. C'était à nous de proposer l'union civile des couples homosexuels au lieu d'abandonner le terrain au "mariage pour tous" des socialistes. Dans cette affaire, il n'est pas question de nous mais des Français. Quand de Gaulle a autorisé la pilule, ce ne sont pas ses convictions personnelles dont il était question. C’était de la France, des Françaises et des Français.

  • Oui, le revenu universel mérite que nous en débattions, avec les libéraux qui le soutiennent. Très certainement qu'au bout du débat, le "capital universel" nous permettra d'ouvrir une nouvelle perspective, plus conforme à notre conception du vivre ensemble. Ce débat est aussi celui du travail : comment réconcilier la France du chômage de masse avec le travail et le pouvoir d’achat.

  • Oui, il existe un génie français. Non, l'administratif et le fiscal ne sauraient le rationaliser sauf à l'étouffer.  

  • Oui, choisir un métier quand on est un enfant c'est très important. On peut compter sur l'investissement des parents et l'intérêt des enfants à passer des heures en CIO. Mais on pourrait faire de la découverte des métiers une matière à part entière (et non un vague projet transverse), comme le français, et même plus, on pourrait en faire une matière importante et pourquoi pas la matière principale du bac. Ne répondrions-nous pas ainsi à l'enjeu fondamental d'apporter aux enfants la compétence de choisir son avenir ?

  • Oui, la politique d'assurance chômage favorise ou non la reprise d'activité. Commençons par rappeler que lorsqu'il n'y a pas d'embauche, il n'y a pas d'emploi et donc pas d'incitation qui vaille. Une solution défendue par certains c'est l'allocation dégressive : plus vous êtes au chômage moins vous touchez d'allocations, donc cela devrait vous motiver à reprendre un emploi. Une solution alternative c'est l'allocation progressive : au début pas grand chose  (0€ pendant quelques semaines, par exemple) et donc une incitation à reprendre du travail, et si vous vous enfoncez dans la difficulté, dans le chômage, mois après mois, alors là les allocations augmentent et viennent vous assister dans la difficulté rencontrée.

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Allocations progressives, dégressives : cet exemple nous parle de la confusion entre la finalité et la modalité ; de mon point de vue, cette confusion est au cœur de l'échec de l'action politique. Dégressif est une modalité. La finalité c'est "efficace", "solidaire", "accompagnant le retour à l'emploi". Notre méthode doit nous amener à reposer la finalité de nos politiques puis à réfléchir de façon ouverte et inventive aux modalités, aux solutions.

Sauf à être bêtement idéologue, on ne peut pas être pour ou contre l'impôt sur la fortune (ou IFSI). La vraie question est à quoi la fortune et les fortunés servent-ils ? Qu'est-ce que la société est justement en droit d'attendre d'eux ? En répondant à cette question, on peut trouver un contrat social qui relie, hors des postures et des invectives, les riches et la société. 

Continuons le chemin. "RebaÌ‚tir notre politique familiale" nous dit l'idée 23 du manifeste LR "Notre projet pour la France 2022".

Voilà une idée de droite bien traditionaliste. Mais cela manque de sens. Toujours la confusion entre les modalités et les finalités.

"RebaÌ‚tir notre politique familiale" : mais pour quoi faire, pour quel résultat ? Pour mettre massivement nos enfants au chômage comme depuis 40 ans ? Pour encourager la natalité dans les cités, les zones HLM, les familles économiquement en difficulté qu'il faudra assister allocation après allocation ? Et s'exclamer en responsable de droite : "on a un problème d'immigration" ou encore "l'assistanat est un cancer". C'est quelque chose qu'on peut entendre ; c'est quelque chose qui me parle. Mais notre incohérence, l'absence de sens de nos propositions, nous discrédite devant les Français.

Pour retrouver du sens, il faut prendre le temps de comprendre où va notre société, où en sont les Français. Page suivante, je vous propose ma lecture de ce qui se joue en 2022.

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sentier de randonnée pédestre

...POUR AGIR AUTREMENT

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